Arcadi Oliveres, infatigable agitateur de consciences. In memoriam

Le 7 avril, un jour après le théologien Hans Küng, est décédé Arcadi Oliveres, à l’âge de 76 ans, des suites d’un cancer du pancréas.

Professeur d’ Economie à la Faculté, mais surtout militant dans la rue, bélier contre les injustices, combattant accompli contre les grandes entreprises oligopolistiques et leurs dirigeants. Plus partisan des mouvements sociaux que des formations politiques.

Son programme: anticapitalisme, désobéissance civile, veto à la violence. Sa devise, tout en sachant que le monde ne s’améliore pas: “Nous n’avons pas le droit de perdre l’espérance”.

Ce matin
je redresse mon dos,
j’éveille mon visage,
je respire l’aurore,
je choisis la VIE.
Ce matin
j’accueille les coups,
je réprime mes limites,
je neutralise mes peurs,
je choisis la VIE.

Parfois j’avancerai insouciant,
mais vous serez auprès de moi,
Arcadi et Hans, amis vénérés.
Vous saurez vous faire entendre.
Arcadi, Hans, il se peut que je me trouve
embourbé dans les échecs,
ruminant les défaites,
me plaignant des coups,
traînant mes peines…

Eclairez nos ténèbres pour ne pas perdre votre ESPERANCE.
Eclairez nos sourires pour embrasser vos LUTTES.
Eclairez nos impuissances pour être à la hauteur de votre ENGAGEMENT.
Eclairez notre marche, dans cette VIE QUI MERITE D’ETRE VECUE.

(Marta Barbero et Juantxu Oscoz)

Traduit de l’espagnol par Peio Ospital